Le guide des pvtistes au Japon

Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ?

Tout plaquer et partir un an à l’étranger fait toujours rêver mais bien que cela soit une expérience très enrichissante, ce ne sera pas facile tous les jours. Coup de blues, mal du pays, difficulté à trouver un emploi… vous ne serez pas le premier (ni le dernier !) PVTiste à rencontrer des embûches. Voici tous nos conseils pour surmonter les difficultés et rester positif pendant votre PVT.

Se créer un réseau

Une déprime passagère est toujours plus difficile à affronter lorsqu’on est isolé. Dans ce pays du bout du monde, il est vital de sortir de votre coquille et de vous créer un réseau d’amis et de connaissances dès votre arrivée, pour être entouré en cas de coup dur. Comme évoqué plus haut, ne faites pas l’erreur de vous couper de la communauté étrangère, elle sera votre premier support en cas de problème.
Aller aux soirées Meet-up, fréquenter les bars d’habitués, joindre un club, pratiquer un sport collectif, sortir avec les collègues… il faut multiplier les occasions de rencontres. Et rassurez-vous, il n’y a pas toujours besoin de dépenser beaucoup d’argent pour ça !

Comment réagir si ses économies fondent ?

Vous êtes déjà là depuis quelques temps, mais vous ne trouvez pas de travail ou seulement un temps partiel qui ne couvre pas vos dépenses quotidiennes ? Examinez d’abord votre train de vie et voyez si vous pouvez faire quelques économies toutes simples : manger local plutôt qu’occidental, ne pas faire vos courses au konbini (mais plutôt au supermarché, qui est moins cher), consommer un peu moins quand vous sortez, etc.
Si tout cela ne résout pas votre problème, envisagez des missions ponctuelles en plus de votre emploi régulier (la figuration, le baby sitting, l’accompagnement de touristes, etc.). Enfin, si vous arrivez au bout de vos ressources, il y a toujours la solution du WWOOFing et du HelpX pour rester au Japon sans dépenser d’argent.

Tout chambouler

Rien ne va : vous ne trouvez pas de travail, vous ne vous faites pas d’amis, vous avez l’impression de perdre votre temps ou de rater votre expérience. Il faut alors changer ! Soit d’état d’esprit (n’est-ce pas vous qui vous fermez des portes en étant négatif ?), soit de ville ! Tout le monde n’est pas fait pour Tokyo ou Osaka, et vous pourriez trouver de belles opportunités dans des coins plus reculés du pays. Le PVT vous donne la liberté de travailler partout sans attaches, il ne tient qu’à vous de tout envoyer promener, prendre le train et recommencer à l’autre bout du pays ! Parfois, il suffit juste d’être au bon endroit, au bon moment, pour qu’un PVT se transforme en aventure humaine inoubliable.

Nous vous invitons à lire notre article Éviter un retour prématuré de son PVT : quelques conseils.

Rentrer plus tôt que prévu

Rien n’y fait, le Japon vous déçoit ou vous n’arrivez pas à trouver votre place dans le pays ? Parfois, les choses ne se passent pas comme prévu et plutôt que de s’entêter et de revenir frustré de son expérience, un retour prématuré peut être une bonne solution. Avant de rentrer, assurez-vous tout de même de profiter un peu du pays, ne serait-ce qu’en voyageant une dernière fois, afin de ne pas partir sur un mauvais souvenir du Japon.

Ça arrive tous les ans (et dans tous les pays !) que des pvtistes aient une mauvaise expérience. Ce n’est pas un échec : vous avez osé partir (et c’est loin d’être donné à tout le monde) et vous avez tenté une aventure, qui plus est au Japon, un pays si différent du vôtre. Vous reviendrez en France, riche de cet apprentissage et sans doute différent… c’est ça, la vraie expérience du PVT, et vous l’aurez vécue. Parfois, on n’est tout simplement pas fait pour un pays et sa culture. Cela ne colle pas ! N’oubliez pas que si le Japon n’est pas fait pour vous, un autre pays du PVT le sera probablement.