Le travail : un autre pays, des codes différents
Travailler au Japon, état des lieux
On vous rappelle tout d’abord que le but premier du PVT n’est pas de travailler mais de visiter le pays en ayant l’opportunité de travailler sur place pour subvenir à ses besoins. Ainsi, au Japon comme ailleurs, un visa vacances-travail renvoie aux employeurs l’idée de jeunes venant faire des petits boulots au gré de leurs déplacements ; soyez donc préparé à ce que certains aient des doutes sur le sérieux de votre candidature. Aussi, bien que le marché du travail soit de plus en plus ouvert aux étrangers (il n’y a plus assez de main-d’œuvre dans le pays), il faudra sûrement vous contenter au début d’un « petit job » pour subvenir à vos besoins avant d’éventuellement trouver un emploi dans votre domaine.
Le monde du travail japonais est loin d’être facile. Rigueur, hiérarchie omniprésente, langage codifié à l’extrême… rien n’est comme en France. Il va falloir faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. La semaine de travail régulière consiste en 40 h par semaine et les Japonais n’ont que 10 jours de vacances par an en moyenne. Votre PVT ne vous impose pas de limite d’heures hebdomadaires de travail et vous pouvez cumuler autant de petits boulots que vous voulez.
Chercher un travail
Soyez conscient que parler japonais est indéniablement un plus pour trouver du travail. Il n’est cependant pas impossible d’en trouver un si vous ne le parlez pas, mais dans ce cas, il est préférable de se débrouiller un minimum dans une autre langue (en anglais, notamment).
De quels côtés regarder ?
- L’hôtellerie-restauration et le service à la clientèle recrutent beaucoup, surtout si vous parlez une langue intéressante pour ce marché (chinois, coréen, vietnamien et éventuellement anglais) ou avez un bon niveau de japonais.
- Vous pouvez aussi chercher du côté de l’enseignement du français (un diplôme FLE est souvent exigé) mais il y a beaucoup de candidats pour peu d’offres. Le tutorat alement bien payé où vous travaillez pour des familles japonaises ou étrangères aisées.
- Le tourisme monte en puissance, notamment avec des missions de guide ou d’accompagnateur.
- Les entreprises internationales recrutent des étrangers sans exiger un niveau de japonais, en revanche, elles demandent des qualifications et de l’expérience (et le désir de s’installer au Japon quelques années).
Votre meilleur pari en tant que PVTiste est de créer votre réseau le plus tôt possible. Ici comme ailleurs, les meilleures offres se trouvent par le bouche-à-oreille dans sa communauté. Visez les commerces tenus par d’autres Français ou étrangers, rencontrez des Français ( pvtistes ou résidents) et cherchez sur les sites pour les étrangers.
Hello work (le pôle emploi japonais) n’est pas la meilleure ressource mais peut parfois vous aider à trouver quelque chose ou à rédiger votre CV.
Rédiger son CV
Rédiger un CV en français n’est probablement d’aucune utilité (sauf pour postuler dans des entreprises tenues par des Français, ce qui reste assez rare), vous pouvez par contre commencer à rédiger votre CV à l’américaine ou à la japonaise avant même votre départ, pour gagner du temps sur place.
Si le petit boulot pour lequel vous postulez est typiquement destiné aux étrangers (professeur de langue, baby-sitter ou chat host, par exemple), un CV en anglais (de type nord-américain) suffit amplement. Internet regorge d’exemples et de tutoriels et on vous donne aussi nos conseils dans la section Canada de notre forum ici et ici.
Enfin, GaijinPot, site local de recherche d’emploi, propose de nombreux exemples de CV.
Si vous postulez pour un baito (dans la restauration, par exemple), vous allez devoir dans ce cas rédiger un CV en japonais. Nul besoin de vous torturer à l’écrire à la main, cette règle désuète ne concerne que les Japonais (tout particulièrement ceux recherchant des postes en CDI).
C’est ici que commence le vrai travail ! Tout d’abord, il faut télécharger un CV type (le format est unique au Japon), puis trouver votre date de naissance en japonais avec le système des ères (on vous explique tout dans notre article sur les ères japonaises et le calendrier) et remplir les catégories de façon formatée. Voici un exemple de CV rempli à la japonaise :
Attention à votre photo : que vous choisissiez le format international ou local, la photo a son importance. Il est recommandé de porter une chemise blanche et une veste foncée, sur fond bleu ou gris (typique des photomatons japonais) et de suivre ces quelques conseils : maquillage naturel, cheveux attachés, rasé de près pour les hommes, léger sourire ou expression neutre. Une apparence professionnelle irréprochable est primordiale au Japon et ce, dès la candidature.
Pour les petits boulots, il est inutile de rédiger une lettre de motivation. Pour un travail un peu plus sérieux, une lettre de motivation peut vous être demandée. La majorité du temps, une candidature en anglais étant la plus adéquate, il est recommandé de rédiger cette lettre en anglais.
Nous vous donnons des liens vers les sites de recherche d’emploi ainsi que des astuces et des conseils pour la rédaction de votre CV dans notre dossier intégralement consacré à la recherche de travail au Japon.
5 Commentaires
Bonjour ! J’envisage un futur pvt en Corée du Sud et au Japon, j’aimerai intégrer les deux groupes d’échange sur Facebook mais impossible d’y entrer pour m’informer au préalable. Merci d’avance 🙂
Hello, combien de temps le passage de la douane japonaise prend-il ? Merci d’avance !
Salut, généralement, c’est une formalité, c’est rapide mais ça dépend sans doute de combien de gens sont devant toi, s’il y a beaucoup de pvtistes 😉
Bonjour. Comment fait on pour participer au concours pour gagner le guide de voyage Ulysse fabuleux? Merci bonne journée
Merci beaucoup !!
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