Le guide des pvtistes au Japon

Un pays de trains

Le réseau ferré est très développé dans les villes principales. Nous sommes loin des aléas que l’on connaît en France : il n’y a ni retards (hors accidents) ni insécurité (que ce soit dans les wagons ou dans les gares), mais une grande propreté et une efficacité légendaires. Si vous habitez dans une grande ville, vous deviendrez vite familier avec ce réseau qui n’est pas aussi si compliqué qu’il en a l’air.

Pour rappel, nous vous conseillons fortement d’utiliser une carte IC pour vos déplacements plutôt que de prendre des tickets à chaque fois (ce serait une vraie perte de temps !).

Pour trouver le trajet le plus court, les applications Google Maps et Hyperdia sont essentielles. La première est une des meilleures options pour vous repérer au Japon : elle indique les différents itinéraires selon les moyens de transport, le temps et le montant à prévoir, et les sorties à prendre dans les grandes gares.

Le bus

Un peu plus compliqué à prendre que le train, le bus de ville fait souvent peur (faut-il monter à l’avant ? À l’arrière ? Où doit-on payer ?). Cependant, rassurez-vous, ce n’est finalement pas si compliqué, une fois armé de Google Maps. Les chauffeurs sont habitués à ce que les passagers (étrangers ou japonais) soient perdus et leur posent des questions.

Le tarif est souvent fixe et en ville, les arrêts sont écrits en alphabet latin (ce n’est pas toujours le cas en région). On peut payer en liquide (pas de billet plus gros que 1 000 ¥) ou avec sa carte IC.

Les places à l’avant sont réservées aux personnes à mobilité réduite (mamans avec enfants, personnes âgées ou handicapées…). Si vous le pouvez, placez-vous plutôt au fond du bus.

Souvenez-vous qu’au Japon, on roule à gauche, ne vous trompez pas de sens à l’arrêt de bus !

Le vélo

Vous ne vous y attendiez peut-être pas, mais le vélo est un moyen de se déplacer très courant au Japon, malgré la circulation dense. D’ailleurs, plus de la moitié des Tokyoïtes utilisent le vélo comme moyen de transport régulier. Les automobilistes, souvent prudents, font attention aux cyclistes (souvent des mères avec leur enfant). Acheter un vélo peut être un très bon investissement si vous faites un PVT en mode sédentaire, dans une seule et même ville.

La voiture et le taxi

Avoir une voiture est coûteux et peu utile dans les grandes villes japonaises. La garer en ville coûte une petite fortune, la circulation très dense fait que l’on n’avance pas beaucoup et l’assurance auto est très chère. À moins de vivre à la campagne ou de vouloir parcourir le Japon en voiture, vous n’avez pas vraiment d’intérêt à investir dans une voiture.

Le taxi, lui aussi, est très coûteux et est plutôt une solution de secours. À Tokyo, si vous loupez votre dernier train et selon où vous habitez, cela vous coûtera probablement moins cher de dormir dans un hôtel de fortune que de payer un taxi.

Malgré tout, si vous souhaitez prendre ou réserver un taxi, vous pouvez utiliser l’application GO Taxi, elle fonctionne comme Uber mais pour prendre des taxis classiques. L’application accepte les cartes de crédit étrangères mais vous devez avoir un numéro de téléphone japonais pour vous inscrire.

Un mot sur Uber

Même si l’application fonctionne quand même, Uber n’a pas vraiment réussi à s’implanter au Japon. Le métier de chauffeur de taxi est une véritable institution, avec une formation longue et complexe et un lobby puissant. Préférez donc l’application GO Taxi.

Si vous sortez boire un verre avec des amis et que vous avez oublié de désigner le Sam de la soirée, le système de daikō vous permet de commander un taxi qui arrive avec une personne supplémentaire, qui vous ramènera chez vous avec votre propre véhicule.