Souvent, on choisit sa destination de PVT parce qu’on a eu un coup de cœur pour un pays et sa culture, parce qu’on en rêve depuis plusieurs années… Mais parfois, c’est le hasard qui nous dirige.
Peut-être que vous avez une folle envie de progresser en espagnol ou de découvrir l’Amérique latine, sans pour autant être fixé sur un pays en particulier.
Les Français sont chanceux puisqu’ils bénéficient de 8 accords de PVT en Amérique latine, direction :
Pour les Canadiens qui souhaiteraient se rendre en Amérique du Sud, le PVT est possible au Chili.
Avoir le choix, c’est génial, mais parfois, c’est déstabilisant. Pourquoi choisir un pays plutôt qu’un autre ?
Nous vous proposons ce petit guide de questionnement collaboratif, mené par des pvtistes (merci à elles/eux) ayant expérimenté la vie en Amérique latine… Peut-être vous aidera-t-il à faire ce choix cornélien.
À noter que ce guide est bien sûr subjectif et que tout le monde n’a pas les mêmes critères pour préférer un pays à l’autre. N’hésitez donc pas à le commenter pour nous donner votre avis.
Et n’oubliez pas : l’essentiel est de se lancer, après tout, est-ce qu’il y a vraiment un mauvais choix ?
Attention toutefois, un critère important peut diriger votre choix : seul le PVT Argentine est accessible jusqu’à 35 ans. Les autres destinations sont limitées à 30 ans.
Et puis rappelez-vous que si vous répondez aux critères de participation, vous avez la possibilité d’effectuer plusieurs PVT les uns après les autres… Et donc, faire le choix de ne pas choisir.
Argentine
Par Eloïse, qui a passé 9 mois à explorer l’Argentine.
Les points positifs
- Une culture très riche : la culture argentine m’attirait depuis longtemps. Aujourd’hui, je suis ravie d’avoir eu l’occasion de m’en imprégner. Que ce soit à travers la musique, la gastronomie, l’artisanat, la peinture, les traditions ou encore le football, chaque aspect de la culture locale m’a intéressée. Partir à la découverte d’une culture aussi riche est une expérience incroyable.
- Une population chaleureuse et accueillante : avant mon départ, on m’avait parlé de l’hospitalité des Argentins et des Argentines et je n’ai pas été déçue. Du chauffeur Uber, au commerçant du coin, en passant par l’hôte qui nous ouvre les portes de sa maison pour quelques nuits, sans oublier les nouveaux amis rencontrés sur place, l’accueil a toujours été chaleureux et convivial. En tant que Français·e·s, on est particulièrement bien accueilli, peu importe la région. Cette convivialité m’a marqué et m’a permis de vivre des moments uniques.
- Une nature incroyable : c’est sans doute le souvenir le plus marquant que je conserve de mon séjour en Argentine. Les paysages que j’ai pu voir sont gravés à jamais dans ma mémoire. La nature y est sauvage et préservée. Même les routes désertiques, qui s’étendent sur des centaines de kilomètres, offrent des panoramas fascinants et uniques.
- L’expérience de la vie quotidienne : vivre en Argentine m’a permis de découvrir une autre façon de vivre. Bien que je sois restée fidèle à certaines habitudes françaises, comme être ponctuelle, j’ai aussi adopté quelques coutumes locales, comme la consommation de dulce de leche ou l’art de manger à des heures tardives. Cette immersion dans la culture argentine a été enrichissante, et elle m’a permis de mieux comprendre le pays et ses habitants.
- Voyager facilement à travers le pays : se déplacer en Argentine est très facile grâce à un réseau de transports bien développé. Que ce soit en avion ou en bus, on peut facilement voyager à travers tout le pays. Avant de voyager j’avais peur des très longues distances et des heures interminables de trajet dans cet immense pays. En fait, cela fait partie du voyage et j’en ai apprécié (presque) chaque minute.
- Le PVT en Argentine, une belle opportunité : le PVT Argentine est gratuit et accessible jusqu’à 35 ans. C’est une belle occasion pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le pays.
Les points négatifs
- L’instabilité économique : je suis partie en Argentine sans avoir une connaissance approfondie du contexte économique, et je ne le regrette pas. Une fois sur place, j’ai rapidement pris mes marques avec les taux de change fluctuants, les transferts d’argent et les grosses liasses de billets à emporter partout. Cependant, si j’avais bien étudié la situation avant mon départ, il est probable que cela m’aurait fait hésiter. L’instabilité économique peut être déstabilisante, mais une fois sur place, on s’adapte rapidement.
- La difficulté à trouver du travail : je pensais pouvoir trouver un petit job rapidement pour financer mon séjour et mes voyages, mais la réalité s’est avérée plus compliquée. Les salaires des petits boulots sont souvent bas et ne permettent pas vraiment d’économiser. Pour celles et ceux qui souhaitent voyager en parallèle, le volontariat peut parfois être une solution plus viable.
- Le PVT encore méconnu sur place : le PVT est encore méconnu en Argentine. Beaucoup d’agents administratifs et d’employeurs n’en connaissent pas le fonctionnement. Ainsi, il faut faire preuve de patience et souvent expliquer en détail le concept pour que tout se passe bien.
À lire sur pvtistes.net
- Destination Argentine
- Les démarches pour obtenir son PVT Argentine
- FAQ sur le PVT Argentine
- Vivre en Argentine : infos pratiques
- Le coût de la vie en Argentine
- Trouver un travail en Argentine
- Top 15 des raisons de faire un PVT en Argentine
- Faire son PVT Argentine à Buenos Aires
- ¿Hablas argentino?
- Les transports en Argentine
- Découvrir la Patagonie argentine
Brésil
Par Tatiana, 30 ans, qui a passé un an au Brésil, dont 9 mois à Rio (elle nous parle donc surtout de cette ville).
Les points positifs
- Les transports : ils fonctionnent plutôt bien dans la zone sud de Rio. Il y a un métro qui couvre à peu près tous les quartiers principaux, il est très propre, rapide et fonctionnel. Il y a aussi beaucoup de bus qui desservent toute la ville et notamment les endroits où il n’y pas le métro (comme Humaitá ou Jardim Botânico). L’usage d’Uber et de l’appli locale « 99 » est ultra courant, notamment pour des questions de sécurité.
Aussi, pour aller dans d’autres villes au départ de Rio, il y a un réseau de compagnies de bus assez complet (à destination de Saquarema, Cabo Frio, Paraty, Buzio ou pour aller à Bahia, par exemple). Et il y a toujours la possibilité de prendre l’avion, bien sûr.
- Le rapport avec les locaux : les Brésiliens sont de nature chaleureuse, agréable, polie et généreuse. La bonne éducation envers les autres semble vraiment au cœur des rapports, car ils n’aiment pas être mal jugés eux-mêmes. Le contact est très facile, surtout à Rio, car le carioca (habitant de Rio) est très ouvert et adore faire la fête. Même sans parler très bien portugais, si vous avez besoin d’aide, il y aura toujours quelqu’un de patient et agréable pour essayer de vous orienter. Ils sont aussi bourrés d’humour et adorent discuter de tout et de rien !
Ensuite, ça peut être un peu frustrant pour un Français de voir que le rapport entre les gens est assez similaire aux États-Unis : le contact de prime abord est super simple, chaleureux, facile, mais il n’est pas évident de se faire des amis en « profondeur ». Personnellement, ça me dérange peu, car étant expat/nomade depuis pas mal de temps, je pense que je suis devenue moins accrochée aux relations aussi, donc je les prends comme elles viennent. Et finalement, j’ai pas mal d’ami·e·s brésilien·ne·s que je vois régulièrement ou avec qui je suis souvent en contact. Comme tout dans le voyage, il faut s’adapter.
- Environnement et paysages : le Brésil est un pays sublime. Et Rio… c’est « a cidade maravilhosa », une ville magnifique (je parle de la « zone sud »*). Elle est entourée de la mer, il y a des arbres tropicaux partout, la forêt, les montagnes… Même les favelas offrent une beauté exceptionnelle au paysage. Elle est ensoleillée toute l’année et le climat est très agréable : 30 degrés en moyenne toute l’année et 20 degrés en hiver…
- Vie quotidienne : à Rio, la vie est vraiment douce et agréable (pour les personnes qui ne sont évidemment pas dans le besoin). La vie dans la zone sud, c’est une vie rythmée par le soleil, la pluie parfois, l’animation, la détente, le sport, la nourriture, la musique et la plage. On peut se lever tôt le matin, aller courir ou faire du sport le long de la plage, puis aller au boulot, déjeuner devant la mer à midi avec une eau de coco, retourner bosser, rentrer à vélo le long de la mer (ou en métro). Puis le soir, aller boire une bière/caïpirinha avec ses potes dans un bar (où tout le monde sera plus dehors que dans le bar) ou aller voir une samba de rue. Et le week-end : c’est plage obligée ! La plage à Rio le weekend, c’est une ville dans la ville, où chaque poste de la plage a ses habitués et sa propre ambiance : c’est le rendez-vous incontournable des cariocas ! Sinon, on peut aussi aller se faire une rando pour admirer les superbes points de vue de la ville. Bref, ce n’est pas possible de s’ennuyer à Rio, on peut trouver à faire tous les jours et tous les soirs si on le souhaite.
Les points négatifs
- Trouver du travail : il est difficile de trouver du travail au Brési, et encore plus à Rio. Une crise économique qui persiste durement, un réal (la monnaie locale) qui atteint des taux faibles historiques, un chômage très important… Il est donc compliqué d’embaucher des « gringos » (sic) alors que les locaux même diplômés galèrent. Je ne recommande pas de venir avec juste la somme minimum demandée dans le cadre du PVT (2 500 €) et espérer trouver un emploi sur place pour vivre. Il vaut mieux avoir déjà un plan pro en tête ou venir avec des moyens économiques importants, permettant de vivre sans boulot si besoin. S’il est quand même possible de trouver du travail, selon son profil et ses compétences, les salaires restent bien inférieurs aux salaires français. Enfin, il y a plus d’opportunités à Sao Paulo, où se trouvent les entreprises internationales, avec plus de postes disponibles pour les cadres. Sinon, ça fonctionne beaucoup à l’opportunité : le réseau, être au bon endroit au bon moment, etc. Enfin, il est indispensable de parler portugais pour espérer avoir une chance d’emploi ! Deux secteurs d’activité qui recrutent : les agences de voyages et l’enseignement du français.
L’expérience de Tatiana : “Pour notre part, on bosse en freelance, en tant que « digital nomad » comme on dit, donc on ne dépend pas de l’argent gagné sur place. J’ai néanmoins trouvé un boulot en webmarketing dans une agence immobilière de luxe à Ipanema, payé bien en dessous de mes compétences et non déclaré, où je suis restée quelques mois.”
- La sécurité : c’est un point faible, bien évidemment… mais pas si terrible finalement ! Rio a mauvaise réputation dans le monde, mais dans la zone sud de Rio, c’est globalement safe. Il faut juste prendre des précautions, qu’on a sûrement moins besoin de prendre en France, ou en Nouvelle-Zélande : ne pas marcher dans la rue avec son gros appareil photo reflex autour du cou en ayant l’air de découvrir la ville, ne pas se pavaner dans les rues avec des objets et bijoux de valeur, ne pas hurler en parlant dans une langue étrangère en faisant comme si la ville nous appartenait, ne pas aller dans des rues vides le soir, surtout quand on ne les connaît pas, ne pas aller se balader seul, pour le plaisir, dans une favela, etc. Le secret, c’est d’essayer de se fondre le plus possible dans la masse, d’essayer de capter le mood de la ville, des gens, le look… et de se détendre ! Ça ne te fera pas forcément ressembler à un carioca, les gens verront potentiellement que tu n’es pas d’ici, mais ils pourront au moins avoir l’impression que tu vis là, ou en tout cas, ne pas voir la peur inscrite sur ton visage.
Le soir, pour rentrer chez soi très tard – et surtout si on rentre seul·e, même si on est à 15 minutes à pied, il vaut mieux prendre un Uber/99.
Par ailleurs, un conseil : en cas d’agression, donnez tout ce que vous avez sur vous. N’essayez pas de discuter, de refuser, de vous débattre : donnez simplement ce que vous avez et il ne vous arrivera rien.
L’expérience de Tatiana : “Après, on finit par vivre avec cette pensée : si ça doit arriver, ça arrivera, et tant que ça n’arrive pas, ça n’arrive pas ! En un an, nous n’avons eu aucun problème d’agression, de vol, de violence, ni même assisté à une scène violente.”
- Parler portugais : point important pour la seule destination PVT d’Amérique latine qui n’est pas hispanophone ! Je l’ai déjà mentionné pour la recherche d’emploi, mais parler portugais est aussi déterminant pour les rencontres. Sans parler portugais, il est très compliqué de nouer des relations, sauf si par chance vous rencontrez un·e Brésilien·ne qui parle anglais ou français (plus probable à Sao Paulo).
- Les inégalités : il y a des inégalités énormes qui sautent aux yeux tous les jours. L’inégalité fait partie du pays, et elle est très visuelle à Rio. D’une rue à l’autre, on peut passer d’une rue à habitations chic à une favela. C’est parfois lourd pour le cœur, surtout quand on vient d’arriver et que l’habitude du quotidien ne prend pas encore le dessus. Mais même avec l’habitude, par moments, ce n’est pas facile à voir. Il faut vraiment avoir l’humilité de réaliser que c’est un privilège énorme de pouvoir vivre ce PVT, qui nous permet d’être là, de voyager et de vivre une vie considérée comme « vie de riches » ici, même si en France on se sentirait peut-être plus de la classe moyenne.
À lire sur pvtistes.net
- Destination Brésil
- Tutoriel : les démarches pour obtenir son PVT Brésil
- 10 bonnes raisons de choisir le Brésil pour un PVT
- La culture brésilienne
- S’enregistrer à la police fédérale au Brésil
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- La sécurité au Brésil
- Trouver du travail au Brésil
- Profiter du « V » de Vacances du PVT au brésil (tourisme, culture, logistique)
- 5 jours à Rio, la ville merveilleuse
- Brésil : quels sont les moyens de transports pour voyager ?
Chili
Par Robin et Floriane, qui ont passé 8 mois au Chili, dont un sur l’île de Pâques et presque trois en Patagonie.
Les points positifs
- Une diversité de paysages incroyable : ce sont les extrêmes qui se regroupent dans un même pays avec d’immenses déserts très arides au nord (Atacama), des îles plus ou moins lointaines (Île de Pâques, Chiloé, Navarino), la Cordillère des Andes et ses sommets enneigés, des volcans, des fjords, des glaciers… Il y en a vraiment pour tous les goûts et chaque région a ses propres caractéristiques, ce qui donne presque l’impression de changer régulièrement de pays !
- La richesse de la faune et la flore : amoureux de la nature, ce pays est fait pour vous ! Forêts typiques (Alerces, Araucanias…), cactus, mais aussi alpacas, viscachas (entre le lapin et le chinchilla), condors, pumas, huemuls, manchots, dauphins… Ouvrez les yeux, ils sont partout ! Pas besoin d’aller dans des zoos, vous pourrez observer des animaux au cours de rando ou lors de vos déplacements (sur la route, lors de traversées en bateau, etc.).
- La possibilité de découvrir l’Île de Pâques : cette petite île au milieu du Pacifique, réputée pour être l’une des plus éloignées de toute terre au monde et connue pour ses Moais (statues de pierre), est chilienne ! L’occasion peut-être de la découvrir pour quelques jours ou même d’envisager travailler sur place. On vous a rédigé un dossier complet sur cette île qui fait presque plus penser à la Polynésie qu’au Chili ! Une expérience extraordinaire…
- Plusieurs grandes villes dynamiques : Santiago, Valparaiso, Punta Arenas… Si vous aimez vivre en ville, vous devriez trouver où vous installer. Si Santiago est une mégalopole gigantesque (près de 6 millions d’habitants), sa voisine « Valpo », ouverte sur la mer, propose une vie plus tranquille et plus colorée. Puerto Montt, aux portes de la Patagonie est l’une des dernières “grosses villes” avant Punta Arenas, tout au sud et très axée sur le commerce, avec un port important. Quant aux villes du nord (Arica, Iquique…), elles sont plutôt tournées vers l’industrie minière.
- Beaucoup d’activités outdoor (payantes ou non) : le Chili se vit dehors ! Rando et treks, escalade, surf (sur eau et sur sable – sandboard), parapente, excursions sur glacier ou sur volcan, kayak, plongée, vélo, il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les niveaux de pratique !
Les points négatifs
- Un climat compliqué : la Patagonie est connue pour ses vents démentiels, son humidité et le froid qui y règne, alors le nord est au contraire très chaud et sec (on peut atteindre les 50 °C en été à Atacama). Au milieu, le climat est plus tempéré. Il faut donc s’adapter à ces changements radicaux si vous envisagez de bouger pendant votre PVT et prévoir des vêtements pour toutes ces conditions climatiques.
- Les déplacements hors des villes : si vous ne possédez pas de véhicule, vous serez dépendant des transports en commun qui se font rares dans certaines régions… Par exemple, sur la Carretera Austral, certains bus ne passent qu’une à deux fois par semaine. Ceci entraîne également des compromis sur les étapes que vous souhaitez faire, les sites à visiter, etc. puisque les bus ne vont évidemment pas partout (malgré un réseau très développé, signalons-le). Pour autant, le stop est assez répandu au Chili et peut pallier le manque de transports en commun dans certains cas.
- Le niveau de vie : contrairement à ce que l’on pourrait penser, la vie est très chère au Chili (sensiblement identique à la France), même si les revenus sont très bas (le salaire minimum est fixé à 400 €/mois). Il faut donc avoir suffisamment d’économies si vous envisagez de voyager à travers le pays !
- Le manque de charme des zones urbaines : plus ou moins construites sur le même modèle, elles sont souvent sales, il est parfois déroutant de se retrouver en ville après plusieurs jours ou semaines au cœur des grands espaces chiliens.
À lire sur pvtistes.net
- Destination Chili
- Tutoriel : la demande de PVT Chili
- L’arrivée au Chili en PVT (démarches)
- Comprendre la culture et les mœurs chiliennes
- Travailler au Chili
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- Profiter du « V » de Vacances du PVT au Chili (tourisme, culture, logistique)
- Découvrir le désert d’Atacama, la Patagonie chilienne, Santiago, l’Archipel de Chiloé et Valparaiso
Colombie
Par Lola, 26 ans, qui vivait à Medellín.
Les points positifs
- Le rapport avec les locaux : j’ai rarement vu des gens aussi gentils et aidants. C’est-à-dire que se lier d’amitié avec un Colombien, c’est avoir un ami sur qui compter. Les Colombiens sont extrêmement chaleureux et tous les étrangers que j’ai rencontrés m’ont dit qu’en Colombie, les gens étaient vraiment exceptionnels.
Pour ma part, j’ai été mise en contact avec une Colombienne qui était l’amie de mon ancienne coloc à Sydney : elle a tout de suite proposé de m’héberger les premiers jours. Je suis restée en contact avec elle, elle m’a aidée pour beaucoup de choses. J’ai aussi rencontré ses amis et maintenant, ce sont les miens.
- La culture, notamment la danse : dans les bars dansants, les Colombiens viennent toujours vers vous pour vous faire danser et progresser !
- Une sorte d’insouciance : on a l’impression que les problèmes n’atteignent personne, et ça, quand on vient de France, ça fait du bien ! Il est très rare, voire impossible, de rencontrer un Colombien qui se plaint ou qui râle. Cette joie de vivre est précieuse.
- Le dépaysement : étant un pays d’Amérique latine, il est toujours intéressant de vivre autre chose et de découvrir des nouvelles façons de penser.
- Le peu de pvtistes : Il y a aujourd’hui ÉNORMÉMENT de touristes en Colombie mais les pvtistes se font rares, ce qui est agréable, car cela nous permet d’être moins nombreux sur le long terme et ainsi d’être vraiment baignés dans la culture, d’être plus « attractifs » aux yeux des Colombiens et donc de s’attirer les amitiés et la sympathie plus facilement.
- Les paysages : la Colombie regorge de splendeurs et la diversité des paysages est clairement son point fort, avec deux ouvertures maritimes (océan Pacifique à l’ouest et Mer des Caraïbes au nord), des montagnes, l’Amazonie, sa proximité avec d’autres pays…
- La ville de Medellín : cette ville est absolument géniale ! Le climat est parfait, les gens sont adorables, les paysages sont magnifiques ! La ville est en pleine redécouverte d’elle-même, donc elle grouille de vie. Elle fait énormément de choses pour être attractive et rendre ses citoyens heureux (par exemple, le programme INDER propose des entraînements sportifs gratuits pour toute personne vivant à Medellín afin de promouvoir le sport et l’activité physique).
Les points négatifs
- Le côté peureux des Colombiens : en raison de leur histoire, ils sont facilement effrayés face à des situations qui nous paraissent bénignes. C’est tout à fait légitime, mais cela peut être étouffant sur le long terme. Si l’on n’écoute que les Colombiens, on peut rapidement se laisser envahir par la peur et hésiter à entreprendre quoi que ce soit. Personnellement, ma liberté est très importante, je suis un peu casse-cou, et j’ai eu du mal à l’expliquer à mes amis colombiens qui s’inquiètent rapidement. Petite anecdote marrante : j’ai voulu acheter un skate pour me déplacer à Medellín mais je n’en avais jamais fait auparavant. Je me suis donc renseignée pour prendre des cours mais même en prenant mes précautions, toutes mes connaissances colombiennes m’ont prise pour une folle car c’était trop dangereux pour eux. Même le vendeur de Décathlon n’était pas très enchanté de faire sa vente et (avec sa gentillesse typiquement colombienne) m’a imploré d’acheter des protections tout en me disant qu’il avait peur pour moi !
- La sécurité : de par son histoire, il existe encore pas mal d’insécurité en Colombie. Il est primordial d’être vigilant et d’écouter les conseils des locaux.
- Les différences de classes peuvent être difficiles à supporter : une grande partie de la population est très pauvre et il peut être difficile d’être confronté quotidiennement à ces différences. Quand je suis arrivée à Medellín, j’ai été choquée une première fois mais quand je suis arrivée sur la côte, j’ai compris ce qu’était vraiment la pauvreté, à tel point que quand je suis retournée à Medellín, la ville me semblait tout ce qu’il y a de plus normal et les barrios ne semblaient plus si misérables.
- La nourriture est bonne mais je ne la trouve pas très variée et souvent trop riche. Cependant, le pays regorge de fruits et légumes de toute sorte, avec un peu de volonté, le problème est vite réglé si vous passez aux fourneaux.
- Les montagnes : pour les personnes qui n’aiment pas les montagnes, il est possible de se sentir oppressé de temps en temps car le paysage est très montagneux.
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Mexique
Par Manon, 28 ans, qui a choisi le Mexique pour sa première expérience à l’étranger.
Les points positifs
- Le soleil : avoir le soleil toute l’année a des effets incroyables sur le moral et ce, très rapidement !
- Les Mexicains sont des personnes généreuses, adorables et souriantes, qui t’accueillent à bras ouverts et montrent un véritable intérêt pour toi.Il est facile de se faire des amis sur place, et leur bonne humeur est contagieuse.
- La diversité des paysages : e Mexique est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E. Il y a des paysages pour tous les goûts (montagne, désert, jungle, Caraïbes, cascades, plages de surf, villes typiques…). Un an n’est pas suffisant pour tout visiter, entre paysages, faune et flore, villes et sites archéologiques.
- La gastronomie : la gastronomie mexicaine est comme la gastronomie française : classée à l’UNESCO. Et c’est complètement justifié.
- La musique : des mariachis à Luis Miguel, ou tout simplement une bonne salsa dans un bar mexicain, il y a de quoi passer un bon moment entre amis.
- Trouver facilement un logement : c’est beaucoup plus facile qu’en France, les loyers sont vraiment moins chers, et il y en a pour tous les styles (de la coloc classique de 2 personnes en appart jusqu’à 25 dans une immense maison) et avec souvent le supplément balcon / toit-terrasse pour profiter du soleil.
- Trouver facilement un novio/una novia (un chéri / une chérie), pour se marier et avoir les papiers. Je blague, évidemment 😉 : les Français ont une bonne réputation au Mexique, donc on a pas mal de succès !
- Le coût de la vie : en arrivant, on peut se sentir un peu plus riche qu’en France avec la différence euros/pesos, MAIS attention à ne pas trop flamber, il faut vite se mettre à calculer en pesos si la recherche de travail dure plus longtemps que prévu.
Les points négatifs
- L’administration du visa : en arrivant au Mexique, il faut faire de la paperasse pour avoir le statut de résident temporaire, et si ensuite on a le bonheur de trouver un travail déclaré, refaire de la paperasse pour venir ajouter sur la résidence temporaire un permis de travail. Tout ça peut prendre jusqu’à 1 an, soit le temps du visa, donc cela semble souvent inutile face à la perte de temps et à l’investissement financier que représentent toutes ces démarches.
- La nécessité d’avoir des économies : les petits boulots au Mexique ce n’est pas comme au Canada ou en Australie. La paie est très faible (un serveur gagne en moyenne 10 € par jour…). Beaucoup se font avoir en pensant pouvoir faire des petits boulots… Pour le Mexique, soit tu as suffisamment d’argent de côté pour juste voyager pendant un an, soit tu cherches un travail dans ta spécialité afin d’avoir une paie convenable. À ce propos, être diplômé est un avantage non négligeable lors de vos recherches d’emploi, notamment pour les jobs “qualifiés”. Aussi, parler anglais peut être un plus si vous souhaitez travailler dans le domaine du tourisme notamment.
- Passer ses 3 premiers mois aux toilettes : notre corps doit s’habituer au nouvel environnement, aux nouvelles bactéries (même le lait de vache n’a pas le même goût), donc il faut un petit temps d’adaptation jusqu’à ce que notre système digestif homologue la nourriture mexicaine. Après ça, rien ne peut plus t’arriver !
- Un pays risqué …il est primordial de suivre les conseils de sécurité de base. Soyez vigilant !
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- La culture et les moeurs du Mexique
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- La sécurité au Mexique : est-ce un pays dangereux ?
Uruguay
Par Lise, partie en couple en Uruguay en 2017. Elle a notamment travaillé comme traductrice pendant son PVT, à Montevideo.
Les points positifs
- La qualité de vie :l’Uruguay est le pays le plus avancé socialement et économiquement parlant en Amérique du Sud. Tout n’est pas parfait bien sûr, mais la qualité des services publics et des infrastructures (routes, hôpitaux, Internet, transports, etc.) est bien supérieure à la situation des autres pays du continent. Par ailleurs, même si les vols à l’arrachée ou les cambriolages peuvent arriver, l’Uruguay reste un pays très sûr.
- La tranquillité : l’Uruguay ne fait pas vraiment rêver les touristes, donc il y en (très) peu. C’est l’occasion rêvée de faire un PVT hors des sentiers battus ! Contrairement à certains pays d’Amérique du Sud dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, vous risquez moins de vous faire arnaquer par des locaux peu scrupuleux qui profiteront de vous en vous voyant comme un porte-monnaie sur pattes. Il est donc beaucoup plus facile de se fondre dans la masse et de se faire passer pour un Uruguayen.
- Les Uruguayens : ça fait cliché, mais les Uruguayens sont très gentils. Il y a de tout bien sûr, mais la grande majorité des gens que l’on croise dans la rue, au supermarché ou au restaurant sont aimables et souriants. L’usage veut que tout le monde se tutoie, on s’appelle « joven », « vecino·a », « compañero·a », « amigo·a » même s’il s’agit d’un·e parfait·e inconnu·e. Par ailleurs, les Uruguayens sont connus pour leur rythme de vie très « tranquilo » et sans prise de tête. Un véritable soulagement comparé à la frénésie, le stress et le sentiment d’anonymat dont de nombreux Parisiens souffrent, par exemple.
- Montevideo : pour travailler en PVT, à moins de partir sur la côte ou en volontariat (WWOOFing, HelpX, Workaway) dans la campagne, il y a de grandes chances pour qu’on reste à Montevideo. Même si la ville en elle-même n’est pas forcément très jolie, c’est une capitale à taille humaine (1,5 million d’habitants, contre 14 millions à Buenos Aires…), bien reliée au reste du pays et à Buenos Aires. Elle dispose de très nombreux bus urbains et est bordée de plages et de promenades côtières agréables. Bien que peu touristique, la ville compte tout de même de très nombreux musées et évènements culturels : carnaval, concerts, spectacles, etc. Il faut prendre le temps de connaître la ville et de l’apprécier, mais lorsqu’on y est bien installé, on ne s’y ennuie pas !
- *BONUS* Le cannabis : alors oui, je le mentionne quand même parce que, ne nous voilons pas la face, ça peut être un argument (je vous laisse le soin de le garder ou pas !). La consommation de cannabis est légale en Uruguay, on peut donc tout à fait se poser devant chez soi avec un gros pétard sous les regards indifférents des policiers. À noter cependant que pour pouvoir en acheter (dans les pharmacies notamment) ou en cultiver, il faut être résident uruguayen et être inscrit sur le registre national des consommateurs. En tant que pvtiste, ce n’est donc pas possible d’en acheter légalement, mais il suffit de se trouver des copains uruguayens sympa et partageurs…
Les points négatifs
- Le coût de la vie : c’est le gros point noir de ce PVT, la vie en Uruguay est très chère, notamment au niveau de la nourriture (menu dans un restaurant classique : entre 15 et 20 €, café à 2 €, nuit dans un dortoir en auberge de jeunesse : entre 10 et 15 €, voire beaucoup plus en haute saison…). Comparé aux autres pays d’Amérique du Sud, ça fait mal.
- Les bas salaires : paradoxalement, les salaires sont très (trop) faibles en Uruguay. Pour un poste en tant que professeur·e de langues dans une école publique, comptez entre 625 et 1 000 $US. Pour les petits boulots dans les restaurants ou les bars, par exemple, avec les pourboires (il est d’usage, pour ne pas dire obligatoire, de laisser un pourboire équivalent à au moins 10 % de la note), on peut espérer augmenter ses revenus de 30 à 50 %, mais ça reste quand même terriblement bas comparé au coût de la vie. Le salaire minimum en Uruguay est d’environ 450 $US.
- Le manque « d’exotisme » : quand on pense Amérique du Sud, on pense aux Andes, à l’Amazonie, à la Pampa, à la Patagonie… Rien de tout ça en Uruguay. À part certaines plages très jolies (et bondées), les paysages uruguayens ne font pas vraiment rêver. Idem niveau culture, la plupart des Uruguayens sont des descendants plus ou moins lointains d’Européens (Français, Espagnols, Italiens…), le choc culturel est donc moindre que dans d’autres pays comme le Pérou ou la Bolivie. Il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un pays très jeune dont l’histoire précolombienne a été totalement effacée et dont les villes (y compris Montevideo) se sont véritablement développées à partir du 19e siècle.
- La difficulté d’accès : si quelques capitales sont accessibles depuis Montevideo par des vols directs (Santiago, Lima, etc.), pour la plupart des autres destinations, il vaut mieux passer par Buenos Aires, que l’on peut rejoindre depuis Montevideo ou Colonia en bateau. Un coût supplémentaire à prendre en compte donc, pour les petites escapades hors du pays.
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- Destination Uruguay
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- Pourquoi faire un PVT en Uruguay ?
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Pérou
Par Marie, 25 ans, partie 7 mois en PVT au Pérou en 2023.
Les points positifs
- La nature et les paysages : le Pérou est une suite de surprises car les climats sont très variés. Jungle, désert, côte pacifique, cordillères, il y en a pour tous les goûts ! Le Pérou est un écrin de nature luxuriante !
- Le faible coût de la vie : il est facile de se nourrir et de se loger pour pas grand-chose. Attention cependant aux prix “de touristes” (restaurants, excursions) lors des visites plus classiques car les factures grimpent vite.
- Les transports et les déplacements : le réseau des bus est très bien développé au Pérou, ainsi que les liaisons entre les villages. Circuler dans le pays se fait de manière fluide même si parfois la conduite de certains combis est un peu sportive. On peut aussi opter pour des vols internes qu’il faut cependant réserver avec un peu d’avance pour ne pas essuyer des prix trop élevés.
- La sécurité : on a souvent l’image d’une Amérique latine hostile, couteau entre les dents où l’on vous saute dessus à la sortie des favelas. Mais le Pérou est un pays relativement calme. À titre personnel, je ne me suis pas sentie en danger ; regardée et dévisagée oui parfois, mais il suffit de passer son chemin. Bien entendu, des zones sont à éviter à certains horaires, comme le centre historique de Lima la nuit.
- Faire pétiller les papilles : ce pays est une joie pour les découvertes culinaires : sirop de caroube, sapotier, poire de terre, chirimoya, humitas, patacones, la banana maracuyá… La liste est longue, que ce soit en fruits inconnus ou en spécialités locales.
- Une culture très riche : le passé du Pérou fait voyager dans le temps. La liste est longue : le centre d’Arequipa, le Machu Picchu, les lignes de Nazca, la ville de Cusco. Ce pays est une mine d’histoire et de légendes qui nous fait plonger dans les racines du passé inca et des civilisations précolombiennes. Les Péruviens sont généralement des gens joyeux et qui aiment faire la fête. Cette ambiance chaleureuse se ressent au quotidien dans la gentillesse des locaux que l’on apprend à connaître.
- L’exotisme et le dépaysement : se retrouver nez à nez avec un lama au passage piéton dans les rue de Cusco, faire un détour sur le trottoir à côté des iguanes du parc à Piura, se faire frôler la tête par des perroquets en liberté… On se noie dans un univers coloré loin de nos coutumes et c’est vivifiant !
Les points négatifs
- La barrière de la langue : même si l’anglais est présent dans les zones touristiques, dès que vous sortez des sentiers battus, il est nécessaire de se débrouiller en espagnol. Cela permet d’avoir une compréhension plus fine pour votre immersion mais aussi d’un point de vue technique de ne pas se faire avoir rien que sur les prix ou les conditions de bail pour un appartement, par exemple. Parler et comprendre l’espagnol est un vrai bonus !
- Le travail : on ne part généralement pas au Pérou pour faire fortune. Les salaires sont bas et il est recommandé d’avoir des économies en partant même si le niveau de vie n’est pas élevé et que l’on est avantagé de par notre monnaie. Il peut parfois être compliqué de trouver un travail si l’on ne parle pas espagnol.
- Le PVT est encore très méconnu au Pérou et de nombreuses entreprises et administrations ignorent son existence. Ceci peut rendre certaines démarches plus compliquées, que ce soit pour un emploi dans une structure plus officielle qu’un bar (comme une école ou une alliance ICPNA Instituto Cultural Peruano Norteamericano pour enseigner l’anglais par exemple) mais également pour l’ouverture d’un compte bancaire ou le passage en bus à la frontière (vers l’Équateur notamment, mais par avion, il n’y a pas de problème).
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Équateur
Les points positifs
- La nature et les paysages : l’Équateur se distingue par une richesse naturelle exceptionnelle, offrant des panoramas spectaculaires et variés. De la côte pacifique ensoleillée aux majestueuses montagnes andines, en passant par l’Amazonie luxuriante et les célèbres îles Galápagos, ce pays enchante celles et ceux qui rêvent de découvrir des paysages paradisiaques.
- La population : à l’image des autres pays d’Amérique du Sud, les Équatoriens et Équatoriennes sont réputé·e·s pour leur hospitalité et leur convivialité. Leur culture profondément imprégnée des traditions précolombiennes, valorise le sens communautaire et le partage, offrant aux visiteurs un accueil très chaleureux.
- Le coût de la vie : pour les Européen·ne·s, la vie en Équateur reste très accessible. Même avec un modeste budget, un pvtiste ou voyageur peut profiter de la vie quotidienne sans trop de contraintes financières, grâce à des prix abordables pour le logement, la nourriture et les transports.
- Le climat : pour les pvtistes qui voudraient connaître une année entière de douceur, loin du gel et du froid, l’Équateur est une destination idéale. Bien que les jours soient d’une durée constante de 12 heures, offrant des couchers de soleil précoces, la moyenne des températures est de 25°C toute l’année.
- Le PVT Équateur est gratuit : ce qui est un avantage non négligeable lorsqu’il s’agit de choisir le pays dans lequel on va vivre pendant un an.
Les points négatifs
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- L’instabilité politique et économique : le pays traverse actuellement une phase marquée par une instabilité politique et économique importante. Cette situation contribue certes à un coût de la vie réduit, mais elle s’accompagne de salaires faibles et de mesures gouvernementales restrictives, telles que des couvre-feux ou des limitations sur le droit de rassemblement
- La sécurité : l’instabilité du pays entraîne également une forte insécurité dans certaines zones du pays. Avant de partir, il est crucial de se renseigner sur la situation sur place et sur les évènements en cours. Vous pouvez suivre les recommandations sur le site de France Diplomatie.
- Le marché du travail : trouver du travail en Équateur dans le cadre d’un PVT est difficile. Les emplois disponibles sont souvent précaires et peu rémunérés, nécessitant des économies de précaution. Les emplois qualifiés sont rares pour les étrangers de passage, les employeurs privilégiant généralement des candidats pouvant s’engager sur le long terme. Le volontariat reste cependant une très bonne alternative pour réduire les dépenses et vivre des expériences enrichissantes.
- L’accessibilité à des services de qualité : en dehors des grandes villes, l’accès à des infrastructures de santé bien équipées peut être limité. Il est donc recommandé de s’informer à l’avance sur les services disponibles avant de s’installer dans une région spécifique.
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