Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les principes du PVT
Chapitre 3
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les différentes façons de vivre son WHV
Chapitre 4
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Comment choisir sa destination ?
Chapitre 5
AVANT LE DÉPART - La demande du WHV, comment faire ?
Chapitre 6
AVANT LE DÉPART - Quelques conseils pour une bonne préparation
Chapitre 7
AVANT LE DÉPART - L'assurance WHV : quelques conseils
Chapitre 8
AVANT LE DÉPART - Une fois le WHV en main : commencer les préparatifs
Chapitre 9
AVANT LE DÉPART - Avant de m'envoler, encore quelques démarches
Chapitre 10
AVANT LE DÉPART - Passer par un organisme ou se débrouiller seul ?
Chapitre 11
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - Le passage de la douane australienne
Chapitre 12
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - Le Tax File Number (TFN)
Chapitre 13
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - La Poste restante
Chapitre 14
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - S’inscrire au consulat
Chapitre 15
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - Ouvrir un compte en banque et transférer votre argent
Chapitre 16
L’AUSTRALIE, ENFIN ! - Internet, téléphonie, bien choisir
Chapitre 17
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les taxes / impôts et la Superannuation
Chapitre 18
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Faire ses courses en Australie
Chapitre 19
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Trouver un logement
Chapitre 20
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Le travail : comment ça se passe en Australie ?
Chapitre 21
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Le CV australien et la lettre de motivation
Chapitre 22
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Comment chercher un emploi ?
Chapitre 23
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Les formations indispensables pour travailler / Travailler comme freelance
Chapitre 24
LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT - Le travail volontaire (WWOOFing, HelpX...)
Chapitre 25
LE FRUIT PICKING
Chapitre 26
SUR LA ROUTE : LE ROAD TRIP - Un road trip, combien ça coûte ?
Chapitre 27
SUR LA ROUTE : LE ROAD TRIP - Acheter une voiture ou un van
Chapitre 28
SUR LA ROUTE : LE ROAD TRIP - Un road trip sans acheter de véhicule
Chapitre 29
SUR LA ROUTE : LE ROAD TRIP - Conseils pratiques de road trippers
Chapitre 30
LA CULTURE ET LA SOCIÉTÉ AUSTRALIENNES
Chapitre 31
PARCE QUE ÇA PEUT ARRIVER...
Chapitre 32
HASTA LA VISTA BABY ! - Voyager : les destinations clés des pvtistes en OZ
Chapitre 33
HASTA LA VISTA BABY ! - Voyager par État
Chapitre 34
HASTA LA VISTA BABY ! - Visiter l'Asie et l'Océanie : où aller et quelles formalités accomplir ?
Chapitre 35
MON WHV EST FINI. ET MAINTENANT ? - Rester en Australie ou y retourner
Chapitre 36
MON WHV EST FINI. ET MAINTENANT ? - Enchaîner sur un PVT en Nouvelle-Zélande
Chapitre 37
MON WHV EST FINI. ET MAINTENANT ? - Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 38
MON WHV EST FINI. ET MAINTENANT ? - Et pour repartir ?
Chapitre 39
CONCLUSION ET LIENS UTILES
25LE FRUIT PICKING

Lorsqu’on parle du fruit picking, on ne parle pas simplement de la cueillette de fruits mais de toutes les sortes de petits jobs qui se rapprochent, de près ou de loin, au travail à la ferme.

Les jeunes Australiens ne sont pas particulièrement enthousiastes à l’idée d’effectuer ce genre de tâches, ce sont donc souvent des pvtistes (principalement européens et asiatiques) qui s’en chargent. Ces petits boulots permettent à ceux qui souhaitent voyager tout au long de leur Working Holiday de travailler ici et là, de façon temporaire, le temps de remettre de l’argent de côté pour partir à la découverte d’autres coins du territoire.

Nous allons vous présenter plus en détails les différentes type de boulots et leur degré de difficulté, la distinction qui existe entre le travail payé à l’heure et le travail payé au rendement, les régions où vous êtes susceptible de trouver du travail, ainsi que tous les à-côtés qu’il est important de connaître.

Les tâches principales

On ne va pas rentrer dans le détail de chaque tâche que vous pouvez être amené à faire puisque celles-ci sont présentées dans notre dossier consacré au fruit picking en Australie, on va s’attarder sur les boulots les plus courants, à savoir : le picking et le packing.

Le picking

Selon la période à laquelle vous travaillez et la région dans laquelle vous vous trouvez, vous pouvez ramasser des melons, des courgettes, des citrouilles, des poivrons, des tomates, des pommes, des oranges, des cerises, des mandarines, des pêches, des bananes, des mangues, du raisin et toutes sortes d’autres fruits et légumes.

Difficultés

La difficulté du picking dépend du fruit ou du légume ramassé. Tout ce qu’il faut ramasser au sol (melons, courgettes, tomates, etc.) fatigue beaucoup le dos. Il faut se baisser, toute la journée, et ramasser des fruits ou légumes pas forcément lourds en soit, mais qui, mis bout à bout après plusieurs heures de boulot, commencent à vous casser.

« À la fin de la journée de travail de 12 heures, les filles sont épuisées et défigurées par la fatigue, par le fait de se baisser sans arrêt, par la chaleur et les tonnes de piqûres de moustiques. » – Élodie (consulter son interview)

« C’est lors de cette journée que j’ai vraiment compris le sens de l’expression « se tuer au travail ». Après avoir passé 7 heures penché dans les plants de zucchinis (courgettes) en plein soleil, je me suis soudainement senti incroyablement vieux. » – Nathan

Les boulots pour lesquels vous devez grimper sur une échelle (pommes, oranges, etc.) sollicitent beaucoup vos bras et votre dos puisque là aussi vous avez une forte charge à porter, de plus en plus lourde au fil de la journée. Vous avez un sac attaché autour du cou et une fois qu’il est rempli (et donc très lourd), vous devez le déverser dans une grande caisse, une bin.

La récolte de bananes et de canne à sucre (dans le Queensland principalement) est un boulot particulièrement physique : les pvtistes masculins avec une bonne condition physique sont principalement recherchés par les employeurs.

Le fruit picking en règle générale (même si certains fruits moins lourds, comme les cerises, sont plus agréables à ramasser) est un domaine qui nécessite d’être en bonne santé et d’avoir une bonne condition physique. À la dureté du boulot s’ajoutent les fortes chaleurs typiques de l’Australie et les plus fragiles pourraient avoir du mal à tenir le rythme. Pour plus d’informations, consultez le témoignage d’un PVTiste qui a ramassé des courgettes en Australie.

Quelle que soit votre forme physique, pensez à avoir de l’eau en permanence avec vous, de porter un chapeau ou une casquette et de vous couvrir de crème solaire plusieurs fois par jour.

Du point de vue vestimentaire, on recommande généralement les manches longues et les pantalons, même si, par de fortes chaleurs, beaucoup de fruit pickers portent un short et un t-shirt à manches courtes (s’il n’y a pas de risque de se blesser) pour travailler dans de meilleures conditions. Quoiqu’il en soit, ne portez pas de vêtements auxquels vous tenez,

il y a de grandes chances pour qu’à la fin de l’année, toutes vos fringues de fruit picking aillent à la poubelle.

Les allergies

Certains fruits, comme les mangues et les pêches, sécrètent un liquide allergène qui, pour certains, n’a pas de conséquences mais qui, pour d’autres, a des effets très impressionnants. Vous pouvez voir apparaître des plaques rouges sur tout votre corps et enfler, du visage, des pieds, des mains et les risques d’infection ne sont pas loin. Portez bien des gants et des vêtements longs et, si vous voyez que vous réagissez mal, éloignez-vous de ce type de récolte. De plus, les pesticides et engrais répandus sur les plantations peuvent également avoir des effets sur certaines personnes.

Si jamais vous vous rendez compte que c’est votre cas, ne persistez pas !

Le packing

Quand il y a picking, souvent, pas loin, on trouve du packing, un boulot moins fatigant mais pas forcément très stimulant. Il s’agit d’emballer les fruits ou les légumes qui viennent d’être cueillis. Les tâches varient d’un fruit à l’autre mais si on prend l’exemple du melon, il s’agit d’emballer une quantité prédéfinie de fruits dans une boîte. Une machine trie les melons par taille et des packers doivent faire entrer 6, 9 ou 12 melons dans une boîte, selon les normes imposées pour tel ou tel gabarit.

Les autres tâches

Impossible de citer ici tous les boulots en lien avec le fruit picking, car il y en a vraiment beaucoup. Vous pouvez désherber, planter des graines (en extérieur ou dans un hangar) et des arbres (plus ou moins grands et lourds), tailler des arbres (pruning), entretenir des plantations ou conduire un tracteur. Mais le domaine de l’agriculture est large : il peut aussi s’agir de la production de fruits de mer, de café ou encore de coton. Bref, les tâches sont variées et tous ces boulots manuels représentent une quantité incroyable de travail en Australie.

La paie

On peut vous payer à l’heure ou au rendement. À l’heure, pas de surprise, vous savez combien vous serez payé. Ce qui ne veut pas dire que vous pouvez prendre tout votre temps pour travailler.

N’oubliez pas que ce ne sont pas les backpackers à la recherche d’emploi qui manquent en Australie et les fermiers le savent bien. Il n’est pas rare de voir des gens se faire virer parce qu’ils ne travaillent pas assez vite ou assez bien. Le paiement à l’heure permet de s’assurer une paie convenable en fin de semaine, à condition bien sûr de faire des semaines complètes de travail.

« Je suis tombée par terre la veille de commencer et j’ai eu tellement mal dans le bas du dos que j’ai été obligée de demander au patron de me donner quelques jours off dès le premier jour. Il n’a eu aucune pitié et m’a dit que si je ne pouvais pas travailler, j’étais virée et non payée. » – Élodie (consulter son interview)

Lorsque vous êtes payé au rendement, ça passe ou ça casse. Certains, après avoir pris le coup de main, arrivent à se faire un bon salaire quand d’autres galèrent toute la journée pour à peine quelques dizaines de dollars gagnés. Il faut essayer de se rendre compte rapidement si la paie est trop faible (avec des objectifs trop élevés) ou si un peu d’expérience pourra vous permettre de gagner plus. Si c’est la deuxième option qui l’emporte, persévérez !

Le packing est quasiment toujours payé à l’heure. Pour le picking, les deux types de rémunération sont appliqués. Vous pouvez être payé par virement, par chèque ou en liquide.

Si vous touchez de l’argent liquide, vérifiez bien qu’une payslip (fiche de paie) vous est délivrée. Ces documents vous garantissent de bien être déclaré par votre employeur et permettront de prouver que vous avez travaillé à tel endroit pendant telle période de temps, ce qui vous sera utile si vous souhaitez obtenir un 2nd Working Holiday Visa.

Certains pvtistes n’ont pas du tout le projet de revenir en Australie pour une deuxième année mais changent d’avis quelques mois ou années plus tard et regrettent parfois de n’avoir gardé aucun document. Nous vous invitons à lire attentivement notre article Anticiper sa demande de 2nd WHV Australie.

Les documents que vous conservez pour une future demande de 2nd WHV vous seront très utiles également pour faire votre déclaration d’impôts australienne. Pour assurer vos arrières en cas de perte ou de vol de vos affaires, nous vous recommandons de faire des photos de vos fiches de paie et de tout autre document qui pourrait vous être utile par la suite et de vous les envoyer par e-mail. Plus d’infos…

“Travailler dans les champs, c’était une première pour moi, et c’est quelque chose que j’ai adoré.
Profiter d’un grand soleil, du calme et en fin de journée, admirer les couchers de soleil magiques d’Australie, ça a largement compensé avec la fatigue (on se levait très tôt !) et les douleurs au dos…
Ce que j’aimais, aussi, c’était de me retrouver entre jeunes, à faire un boulot certes un peu ingrat, mais dans une bonne ambiance. Et généralement, le soir, on prenait le temps de se détendre après notre journée : on discutait, on jouait au poker, on buvait des coups…
Mes expériences de fruit picking et de la vie en communauté, le soir, font partie de mes meilleurs souvenirs en Australie.”

Julie, ancienne PVTiste

Comment trouver du travail en fruit picking ?

C’est sans doute la question qui revient le plus souvent concernant le fruit picking. Beaucoup de futurs pvtistes demandent des adresses aux anciens mais il est très difficile de fournir de bonnes adresses en amont puisque lorsqu’un fermier recrute, il met une annonce sur internet et reçoit rapidement beaucoup de candidatures. Un bon plan aujourd’hui ne sera peut-être plus un bon plan dans 3 mois.

Ceci étant dit, des tendances existent selon les régions et selon les périodes. Vous aurez logiquement beaucoup de mal à trouver du travail en tant que picker pendant la saison des pluies dans le nord du pays.

Le Harvest Trail (l’organisme officiel qui met en relation les chercheurs d’emplois et les fermes) est joignable au 1800 062 332 et peut parfois vous permettre de trouver du boulot en fruit picking.

Il y a quelques années, c’était un outil assez efficace. Aujourd’hui, à cause d’un très grand nombre de pvtistes venus du monde entier eux aussi à la recherche d’un emploi, il est difficile de trouver son bonheur grâce au Harvest Trail. Cependant, ça peut valoir le coup d’essayer et d’appeler très tôt le matin (à l’ouverture c’est l’idéal) en précisant votre localisation. Le Harvest Trail n’est pas forcément informé de tous les emplois disponibles dans votre région. Il n’est donc pas rare qu’ils vous proposent un boulot à l’autre bout du pays.

Ça ne doit donc pas être votre seule ressource pour chercher un emploi. S’ils n’ont rien à vous proposer, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de travail là où vous vous trouvez. Le Harvest Trail met également à votre disposition un petit livret listant des villages où de la main-d’oeuvre peut être recherchée. Vous pouvez en retrouver l’édition 2015 en PDF. Pour chaque village, vous retrouvez des dates propices, correspondant à des périodes de récoltes, État par État, les coordonnées du centre d’informations touristiques (qui ne pourra pas vous renseigner sur l’emploi dans la région) et une liste de choses à voir aux alentours.

Et si on n’a pas de véhicule ?

Si on n’a pas de véhicule, c’est tout de même faisable de trouver du boulot comme fruit picker, simplement il est beaucoup plus difficile de faire du porte-à-porte.

Vous pouvez en revanche :

  • Chercher du boulot sur Internet, via le Harvest Trail, en consultant des annonces à gauche et à droite ou encore demander à vos contacts de vous tenir au courant s’ils entendent parler d’une opportunité. Si c’est le cas, un car et/ou un peu de stop ou de covoiturage devraient vous permettre de rejoindre la ferme ou la working hostel qui propose l’emploi.
  • Rencontrer d’autres voyageurs qui cherchent également à bosser dans le fruit picking et qui seront ravis de faire le trajet avec une personne supplémentaire tout en partageant les frais d’essence.

Beaucoup de backpackers n’ont pas de voiture (voire de permis de conduire) et ça ne les empêche pas de trouver du boulot. Disons que ça laisse moins de place à des opportunités spontanées.

Fruit picker en fonction des saisons et des régions

Même si on entend souvent dire que l’Australie est en manque de main-d’oeuvre dans le domaine de l’agriculture, vous verrez qu’il n’est en réalité pas toujours simple de trouver du boulot en tant que picker. Pourquoi ? Car des dizaines et des dizaines de milliers de pvtistes ont tendance à s’agglutiner dans certaines régions plutôt que dans d’autres et c’est parfois le parcours du combattant pour trouver du boulot. Des fermes en arrivent même à mettre des panneaux de type « No workers needed » devant leur ferme tellement elles reçoivent de visites de la part de backpackers en recherche de travail.

Il est donc primordial, d’une part, de bien se renseigner sur les récoltes, mois par mois et régions par régions (listées dans notre dossier sur le fruit picking en Australie) et de ne pas hésiter à sortir des régions les plus peuplées par les backpackers (notamment le Queensland et le New South Wales).

Le très utile outil Towns and crops, diffusé par le gouvernement australien, est une carte interactive vous permettant de trouver la meilleure région pour fruit picker en filtrant par saison et par type de récoltes.

Trouver la bonne ferme

Si vous vivez dans une working hostel qui vous met en relation avec des fermes du coin, vous aurez sans doute plus de facilité car les working hostels travaillent généralement depuis longtemps avec leurs fermes « partenaires » et ont souvent du travail à proposer (à condition qu’elles ne fassent pas trop de surbooking).

En working hostel, les conditions sanitaires ne sont pas forcément excellentes mais généralement ça reste assez correct, ce qui n’est pas toujours le cas des fermes qui vous proposent de vivre sur leur site. Un témoignage de Nathan à ce sujet est plutôt parlant :

« On notera également les trois douches, installées dans un simple container, et dont le sol est tellement sale que le simple fait de marcher par terre rend le lavage de pied absolument inutile. J’attire bien votre attention sur le chiffre 3. Je rappelle à tout hasard que le nombre de personnes travaillant dans la ferme est de 250. » – Nathan (consulter son récit)

Si vous êtes plutôt « roots », aucune condition de vie ne vous effraiera. Si en revanche, vous voulez vivre dans un minimum de confort et de propreté, pensez à visiter les locaux (sanitaires, chambres et cuisine) au moment de votre embauche, pour savoir si ça vaut le coup de rester ou pas.

Pour en revenir au travail en lui-même, lorsque vous commencez à travailler dans une ferme, renseignez-vous bien sur :

  • Votre rémunération (à l’heure ou au rendement ? Correspond-elle au salaire minimum australien ?).
  • Vos horaires de travail.
  • Votre statut : êtes-vous sûr d’être un travailleur déclaré ? C’est important de le savoir, d’une part pour éviter de ne pas vous faire payer par un fermier peu scrupuleux qui ne vous aurait embauché que verbalement et d’autre part, pour être éligible à un 2nd Working Holiday Visa si vous souhaitez rester une deuxième année en Australie ou y revenir ultérieurement. Le travail non déclaré ne peut pas être comptabilisé dans les 88 jours de travail nécessaires pour obtenir un 2nd WHV.

En plus de la discussion que vous allez avoir avec votre employeur, si vous croisez d’autres employés déjà en poste, vous pourriez les questionner pour en savoir plus.

Attention aux arnaques

Vous êtes nombreux à chercher du boulot tout au long de l’année et ça, beaucoup de gens l’ont compris en Australie, aussi bien les fermiers que certains contractors, ces entreprises qui vous demandent parfois de les payer pour vous trouver un emploi. Attention, tout le monde n’est pas forcément honnête avec vous. Méfiez-vous notamment des agences qui vous demandent de l’argent pour vous placer sur une liste d’attente pour du boulot.

Ce n’est bien évidemment pas le cas de tous les fermiers et de toutes les working hostels, mais ils sont de plus en plus nombreux à profiter des backpackers en besoin d’argent ou en besoin de travail en ferme (pour être éligible au 2nd WHV) : employés impayés, sous-payés ou maltraités, travail sans pause ou conditions de travail (ou de logement) déplorables. Pour plus d’informations, consultez notre article Scandale en Australie : des pvtistes exploités.

Même chose pour le travail volontaire (WWOOFing, HelpX…), certains fermiers profitent de la main-d’oeuvre gratuite. Résultat : depuis le 1er décembre 2015, les journées de travail bénévole ne sont plus comptabilisées dans les 88 jours de travail nécessaires pour obtenir un 2nd WHV. Plus d’informations…

Renseignez-vous également sur certaines techniques pratiquées dans les boulots en porte-à-porte (achat de matériel que vous devrez réussir à vendre ensuite, systèmes pyramidaux, emploi de « mystery shopper »…) dans notre dossier Éviter les arnaques en PVT.

Le logement

Les caravan parks

Il y a en a beaucoup en Australie et ceux qui sont situés près des fermes ont l’habitude de recevoir des backpackers et peuvent proposer plusieurs options :

  • Camping en tente.
  • Dormir dans son propre van.
  • Louer une caravane / cabine / un bungalow sur place.

Généralement il y a une cuisine commune mais attention, ce n’est pas toujours le cas et en Australie, le réfrigérateur est indispensable si on ne veut pas se limiter aux noodles et au pain de mie pendant plusieurs semaines. En revanche, on y trouve systématiquement des douches, condition sine qua non lorsqu’on travaille en fruit picking.

Les caravan parks sont généralement assez rudimentaires (voire très rudimentaires, comme l’explique Nathan dans son récit Ramasser des fraises près de Perth) et peu propices au divertissement, mais entourés d’autres voyageurs sympa, l’expérience peut être vraiment excellente. Le climat australien permet de ne pas passer son temps dans le bungalow et de profiter des chaudes soirées à admirer les couchers de soleil qui font la réputation du pays.

Les working hostels

Vous êtes désormais familier avec ce terme. Ce sont tout simplement des auberges de jeunesse mais elles ont comme particularité de vous mettre en relation avec les fermiers du coin qui cherchent de la main-d’oeuvre. Elles ne sont généralement pas données et elles ne deviennent intéressantes qu’après quelques jours de travail puisque la semaine dans ce type d’auberge peut coûter entre 120 et 180 $, pour un dortoir de 4 à 8 lits. S’il ne fait pas beau, c’est le chômage technique. S’il y a peu de travail ou trop de pvtistes dans la working hostel, il se peut que vous ne travailliez pas tous les jours, voire pas du tout.

Le camping

Il est courant, également, que les fermes proposent des emplacements où les pvtistes peuvent planter leur tente (avec accès à une cuisine et à des sanitaires).

Les conditions de vie sont plus rustiques, mais cela peut tout de même être une super expérience ! Quoiqu’il en soit, c’est sans aucun doute l’option la moins chère et ça permet de faire des économies d’essence (pas besoin, tous les matins et tous les soirs, de faire un trajet pour rejoindre ou quitter sa ferme). Dormir dans son van : c’est possible dans les caravan parks mais parfois aussi dans les fermes, moyennant finance ou gratuitement.

Le logement directement sur l’exploitation

Il arrive que des fermiers proposent à leurs employés un hébergement sur l’exploitation. Dans ce cas, le loyer est généralement déduit du salaire.

Ce type de logement n’est pas toujours proposé, et il l’est malheureusement de moins en moins, à cause de mauvaises expériences passées (dégradations, vols…) et parce que contrairement aux auberges, il n’y a pas d’employés pour tenir la maison. Ça exige donc davantage de travail de la part des employeurs.

Les pour et les contre du fruit picking

Pour

À part lorsqu’on fait du packing, voire du seeding (qui peuvent se faire dans des hangars), la majorité des travaux en « fruit picking » ont lieu en extérieur, idéal pour les amoureux de la nature et ceux qui ont quitté un emploi dans un bureau pour vivre autre chose ! Il n’y a pas forcément besoin d’avoir un bon niveau d’anglais, cela reste un boulot accessible à tous !

Dans la majorité des cas, il y a une bonne ambiance. Ce sont quasi exclusivement des jeunes qui occupent ce types de boulots et même si le travail n’est pas réjouissant en lui-même, vous partagerez de bons moments, notamment aux pauses, avec vos collègues.

Le soir, tout le monde est épuisé mais rares sont ceux qui se résignent à aller se coucher tôt. Le soir, c’est l’occasion de boire un verre ensemble, de refaire le monde, de jouer aux cartes… Un vrai moment de détente ! C’est là que les affinités naissent et qu’il est possible de se créer des souvenirs impérissables.

Le fruit picking, c’est un emploi qui ne demande pas de concentration particulière et généralement pas de responsabilité, ça correspond bien au profil des pvtistes qui souhaitent avant tout voyager, avec la possibilité de quitter leur emploi (quasiment) du jour au lendemain pour retourner sur la route.

En fruit picking et globalement en Working Holiday en Australie, on est tous pareil. Le soir, on est tous épuisés, sales et on a tous un peu mal au dos. Pas de statut social ici, on est tous dans le même bateau.

Contre

  • La fatigue.
  • Les douleurs.
  • Le soleil qui frappe toute la journée (sauf pour les boulots en hangar).
  • Le côté répétitif des tâches.
  • Les risques d’allergies aux pesticides ou à certains fruits (mangues, pêches…).
  • Emploi parfois sous-payé (surtout si vous êtes payé au rendement).
  • Dépendant de la météo : pas de travail lorsqu’il pleut, fruits abîmés lorsqu’il grêle.
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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(80) Commentaires

Nana I |

Bonjour !

J’aimerais savoir s’il est possible de faire une demande de PVT lorsqu’on est déjà dans le pays avec un visa touriste.

Ça ferait cumuler 2 visas :/

Merci pour votre réponse !
Ana

Enola I |

Bonjour Ana,

Non, ce n’est pas possible. Tu peux faire une demande de PVT Australie depuis partout dans le monde sauf depuis l’Australie. Mais par exemple, tu peux te rendre en Nouvelle-Zélande, ou un autre pays proche, le temps de faire la demande puis retourner en Australie sans passer par la France. 🙂

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Nana I |

Bonjour, merci pour votre réponse. J’ai également une question concernant le permis moto.
J’ai tellement le permis français pour une voiture et un scooter, je n’ai pas encore reçu mon permis international, est-ce possible de passer un permis moto pour avoir le droit de conduire un minimum une moto sur le territoire ?
Merci beaucoup !

Milan I |

Bonjour j’espère que vous allez bien je m’appelle Nikola je suis en Australie et je cherche un travail dans une ferme pour avoir les 88 jour, je voulais savoir si un de vous a un contact donné merci. Je suis prêt à bouger dans toute l’Australie

Morgane I |

Hello Nikola,
La saison des cerises va bientôt commencer en novembre/décembre. Je t’invite à regarder les fermes qui se situent vers Young (New South Wales) ou encore dans la région de Margaret River (Western Australia).

Tu peux aussi prendre contact avec des fermes en Tasmanie.

Tu devrais lire ce dossier ultra complet sur Le fruit picking en Australie : https://pvtistes.net/dossiers/le-fruit-picking-en-australie/ . Dessus, il y a un chapitre consacré au détails des récoltes région par région, période par période. Personnellement, il m’a beaucoup aidé dans ma recherche d’emploi pendant mon PVT Australie.

maxensNC I |

Bonjour Julie,
je me prépare pour un séjour de 12 mois en Australie en pvt,
j’ai question sur les compte en banque, avons nous la possibilité d’en créer un là bas ?
dois-je être sur place pour le créer ? ou je peu le faire à distance depuis mon pays « la Nouvelle-Calédonie » ? si je dois être sur place pour le faire, combien de temps cela prend t’il ? les délais pour recevoir la carte de crédit ? quels banques me conseillez vous ? et quelle somme de liquide dois-je prendre sur moi en prenant l’avion ?
sa fait beaucoup de questions, désoler.
Et merci d’avance.

Morgane I |

Bonjour Maxence,
Tu trouveras les réponses à tes questions dans l’article Ouvrir son compte bancaire en Australie : https://pvtistes.net/ouvrir-son-compte-en-banque-australien/

Tu verras cette démarche est très simple. Il te suffit de te déplacer, à ton arrivée dans l’agence bancaire de ton choix, présenter tes documents personnels (détaillés dans l’article ci-dessus), signer et ton compte sera ouvert.

Pour la carte bancaire il y a un délais de quelques jours pour la réception (environ 7 jours). Certaines banques australiennes proposent la pré-ouverture de compte. Toutefois, tu devras te déplacer pour confirmer l’ouverture de ce compte, en agence, au moment de ton arrivée en Australie.

Pour l’argent liquide, tu peux faire le choix de prendre une carte bancaire internationale ou d’avoir suffisamment d’argent liquide pour tenir 7/10 jours sur place.

maxensNC I |

merci morgane

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Martin I |

Bonjour à tous,
Préparant actuellement mon voyage pour l’Australie durant un an, j’aurais deux petites questions avant de me lancer définitivement dans le grand bain:
– Le fait que l’adresse sur le passeport ne soit pas la même que ma résidence actuelle ne posera pas de problème pour ma demande de visa ?
– Je dois également prendre un traitement quotidien suite à un soucis de santé. J’ai vu cependant qu’on ne pouvait emmener plus de trois mois de traitement avec ordonnance. Quelqu’un s’est t-il déja retrouvé dans cette situation ? Quelle est la meilleure solution pour partir avec un traitement ?
Je vous remercie par avance et vous souhaite une agréable journée,

Enola I |

Bonjour Martin,

Pour ta première question, non ce n’est pas grave si les deux adresses sont différentes.
Ensuite, pour la question sur les médicaments, ça arrive assez souvent oui. Certains se font envoyer leur traitement par voie postale pendant leur PVT ou se les font apporter par quelqu’un. D’autres emmènent l’intégralité de leur traitement pour 1 an avec une lettre explicative et une ordonnance du médecin. Sinon, il y a la possibilité aussi de trouver le médicament ou son équivalent sur place. Sur la partie forum du site, tu trouveras des discussions sur le sujet.https://pvtistes.net/forum/ 🙂

LuffyDyl I |

Bonjour ,

mon visa PVT à été accepté pour mon arrive en Mai , ayant prévue de faire 2mois et demi avant en Thailande , devrais je passer un examens de santé au cas ou ?

Annelise I |

Salut ! Non, maintenant que tu as ton visa, tu n’as plus besoin de passer d’examens médicaux pour pouvoir entrer en Australie.

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axel I |

Cet article est faux en 2022. Transfermate ne font que des transferts à partir de 100.000 euros

Julie I |

Salut Axel, oui Transfermate a arrêté de faire des virements entre particuliers, on a remplacé notre bon plan par celui-ci qui est top aussi : https://pvtistes.net/bonsplans/wise/ 🙂

Erika I |

Bonjour à tous,
Nous sommes en voyage depuis un an et notre assurance prendra bientôt fin. On ne peut malheureusement pas la prolonger.
Je cherche donc une autre assurance pour les 6 prochains mois mais existe-t-il une assurance où on ne doit pas s’engager pour une période de 12 mois ?
D’avance merci,
Erika.

Julie I |

Salue Érika, si vous êtes chez globe Pvt, contactez les en leur expliquant ce qui se passe, il se peut qu’ils disent oui 😉

Erika I |

On est pas chez Globe PVT mais je vais faire ça merci ☺️

Cindy I |

Bonjour, je souhaite faire une demande de PVT pour l’Australie pour partir au plus tard début février 2020!
Le problème est que je suis voyage actuellement au Brésil/Colombie, mon retour en France est prévu fin Decembre, et mon visa expire en Mars 2020. Du coup je ne peux pas faire ma demande de PVT car je dois dans un premier temps refaire faire mon passeport… Et pour cela je dois être en France! Mais connaissant les délais pour faire un passeport + le délai pour la demande du PVT, j’ai peur de ne pas pouvoir partir à temps (sachant que j’aimerais prendre mon billet dans les prochaines semaines afin de ne pas payer mon billet trop cher).
Ma question est: il y a t il un moyen de faire ma demande de PVT avec mon passeport qui expire en Mars 2020 et ensuite informer les autorités de mon changement de passeport? Merci beaucoup 🙂

Julie I |

Hello Cindy, il me semble (je ne suis pas certaine à 100 %) que tu peux faire ta demande de nouveau passeport depuis un consulat de France à l’étranger et que, quand dans ton passeport actuel, il y a un visa en cours, ils acceptent de te laisser le conserver (ce qui n’est jamais le cas sinon). Hésite pas à aller au consulat le plus proche d’où te trouves, ou de les appeler pour leur expliquer ton souci car avec un passeport valide jusqu’à mars 2020, je pense que tu auras un refus de visa de la part de l’Australie.

Cindy I |

Merci beaucoup Julie, je vais regarder à Bogota, le problème c’est que je ne reste pas suffisamment longtemps à un endroit pour pouvoir ensuite récupérer mon passeport! Mais je vais quand même essayer! 🙂

Julie I |

Ah oui mince… Par contre j’ai pas fait attention aux dates mais la grande majorité des gens ont leur visa en quelques minutes ou heures. Si tu fais refaire ton passeport pile quand tu rentres, tu devrais l’avoir début janvier donc ça te laissera la possibilité de partir en février car hors vacances d’été, les passeports sont souvent délivrés sous 2/3 semaines 🙂 Est-ce que tu auras vécu plus de 6 mois dans l’un des pays où tu voyages actuellement ? Si non, ils ne vont pas te demander d’examen médical et donc certainement que tu auras ton visa sans souci 🙂

Cindy I |

D’accord, je vais quand même essayé à Bogota au cas où! 🙂
Quand je quitterai le Brésil ca fera 5 mois, et 1 mois et demi en Colombie! Mais de ce que j’ai lu si j’ai passé plus de 3 mois dans un de ces pays, je devrais passer des examens médicaux, non?

Julie I |

Ca y est, je m’emmêle les pinceaux, 6 mois c’est le Canada, excuse-moi, oui c’est bien 3 mois donc tu vas sans doute devoir passer des examens médicaux de type radio des poumons.

Cindy I |

D’accord, oui du coup c’est Mieux si j’ai deja Mon passeport en poche quand je rentre en France! Tu sais déjà quels examens ils vont me demander? Comme ça je peux déjà anticiper et prendre rdv avec mon docteur! Je peux passer par mon médecin traitant ou alors je suis obligée de passer par un autre médecin certifié? Merci pour ton aide!

Marie I |

Tu dois obligatoirement passer par un médecin désigné par les autorités australiennes.
Tu peux éventuellement le passer AVANT de faire ta demande de visa, mais cela implique de créer un compte sur le site de l’immigration australienne et remplir un formulaire en ligne pour obtenir des identifiants. Munie de ces identifiants, tu pourras demander un rendez-vous auprès d’un médecin agréé.
Pour en savoir plus sur ce sujet, consulte ce lien (https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing/work-holiday-417/first-working-holiday-417#HowTo). Tu trouveras des infos sur l’examen préalable dans la partie Step 1 – Before you apply.

Cindy I |

Genial je vais regarder tout ça! Encore merci!! 🙂

Théo I |

Bonjour à tous, je viens tout juste d’envoyer mon visa et je viens de me rendre compte après paiement du visa que j’ai entré le mauvais numéro de permis de conduire et étant donné que je n’ai pas 21 ans est ce une faute grave ? Puis je me faire refuser mon visa pour cette erreur ? J’ai besoin d’éclaircissement

Julie I |

Salut Théo, où as-tu saisi ton numéro de permis de conduire ? Ce n’est normalement pas demandé pendant la demande. Tu étais bien sur le site HomeAffairs ?

Théo I |

J’ai entré mon numéro de permis de conduire dans « autre pièce d’identité » quelque chose comme ça et c’était bien sur le site home affairs

Théo I |

Mais tout est arrangé je pense parce que j’ai reçu mon visa hier après avoir mis ce message, coïncidence

Erika I |

Bonjour à tous,

Tout d’abord, je suis super heureuse de vous annoncer qu’après avoir fait nos examens médicaux complets et attendu 2 semaines, nous avons enfin nos WHV, on est trop heureux !!! 😀

J’ai maintenant quelques questions :
– Si on a reçu le mail, indiquant “granted” je suppose que tout est bon ? Ou ils peuvent encore demander des documents par la suite ?

– Concernant les 180 jours pour avoir droit à un deuxième WHV je ne comprends pas trop et je pense que je n’ai rien vu à ce sujet (ou j’ai peut être mal cherché, désolée d’avance).
Il faut travailler 180 jours d’affilés dans une ferme mais ne pas dépasser les 6 mois chez le même employeur pour bénéficier du deuxième visa c’est bien ça ?

D’avance merci à ceux qui répondront,
Erika.

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Julie I |

Félicitations !
Alors, oui une fois que c’est granted, c’est tout bon, vous êtes censés avoir la preuve d’économies (5 000 $AU chacun) au moment d’arriver en Australie. Ca n’est quasiment jamais demandé mais si vous pouvez avoir une screenshot très récent de vos comptes en partant, c’est bien 🙂
Pour le 2e WHV, on a un dossier consacré au sujet : https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-2e-3e-visa-vacances-travail-australie/, il faut faire 88 jours de boulot (consécutifs ou non) dans des régions précises (les 180 jours, c’est à faire pendant le 2e WHV, si vous voulez faire un 3e WHV :)).

N’hésite pas à télécharger le guide des pvtistes en Australie, c’est le même contenu que ci-dessus mais en pdf, donc plus agréable à lire : https://pvtistes.net/guides/.

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Erika I |

Merci Julie !